La Punaise du pin - Leptoglossus occidentalis - Coreidae
Voici une nouvelle venue, arrivée par bateau d'Amérique du Nord, qui commence à coloniser le vieux continent. Aux beaux jours, elle trouve sa nourriture grâce aux récepteurs à infrarouge de son abdomen qui détectent la chaleur émise par les jeunes cônes de conifères, son régal. Ces punaises pourraient, à grande échelle, faire de sérieux dégâts dans les plantations de pins ou d'épicéas. Mais nous n'en sommes pas là. À l'entrée de l'automne, il n'est pas rare de les voir près des habitations, cherchant un endroit pour passer la saison hivernale à l'abri. Elles se regroupent grâce aux phéromones émises par les mâles. La punaise du pin est de grande taille, environ 2 cm. Les tibias de sa troisième paires de pattes sont beaucoup plus larges que ceux des autres pattes. Elle porte un zigzag blanc caractéristique sur chacun de ses élytres. Mais rassurez-vous, Voldemort n'y est pour rien, elle est totalement inoffensive. (Bouresse, le 22/10/2016) 
Ceraleptus gracilicornis - Coreidae La Ceraleptus gracilicornis est une punaise de la famille des Coridae. Elle a, de chaque côté de son abdomen, une bande quadrillée de noir et de blanc. À l'âge adulte, elle vit dans les ronces. Elle pond ses oeufs à partir du mois de juin sur diverses plantes comme les graminées ou les Séneçons jacobae. Ses oeufs sont assez étonnants : ils sont ronds, marrons, légèrement creux en leur centre et présentent un opercule sur le côté. Lors de la ponte, la punaise peut les déposer en colonne de deux, trois, quatre...et même six. Minuscule empilement de quelques millimètres seulement.
J'attends l'éclosion avec impatience ! (Bouresse, le Verger, 07/07/2016) Voir plus de photos
Punaise du bois - Rhyparochromus vulgaris - Lygaeidae Cachée sous un tas de planches abandonnées au pied d'un vieux chêne, cette punaise Rhyparochromus vulgaris attend patiemment les beaux jours. Pourtant, l'ensoleillement timide mais bienvenu de cette fin janvier fait déjà sortir les insectes de leur engourdissement. L'hiver n'est pas fini mais quelques rayons de soleil sont toujours bons à prendre. Cette espèce hiberne dans le bois mais ne le détériore pas. Elle ne se nourrit que de graines. Son pronotum est noir et beige, son scutellum et ses membranes sont noirs, tout comme les deux petites taches en forme de coeur sur ses ailes. (La Croix Curé, Bouresse, le 29/01/2017)
Miride variable - Calocoris nemoralis - Miridae
La Miride variable, également appelée Punaise décorée, porte la plupart du temps un habit rouge et noir et peut faire penser aux "Gendarmes", Pyrrhocoris apterus. Ses taches rouges sont alors plus grosses et moins nombreuses. Mais certains individus optent pour d'autres couleurs telles que le jaune, le orange ou le gris avec des taches très variables, d'où son nom.
On peut la croiser du bord de mer jusqu'en haute-montagne. Celle-ci a choisi la prairie du Verger dans le Sud-Vienne. Elle vit sur les chardons et les gaillets mais s'accommode très bien d'une petite marguerite, de temps en temps.
(Le Verger, Bouresse, le 22/05/2022) 
Gendarme - Pyrrhocoris apterus - Pyrrhocoridae C'est la fin de l'été et les insectes s'occupent de leur progéniture. Le jeune Pyrrhocoris apterus, en haut à droite, ne porte pas encore le même costume que ses parents. Quelques mues seront encore nécessaires avant d'atteindre le stade adulte au début de l'hiver. Ces petits hémiptères vivent en grand nombre au pied des tilleuls ou bien au coeur des fleurs de roses trémières. Ils se nourrissent à la fois de sève et de charognes, comme cette punaise nébuleuse qui semble faire leur régal.
***** Melanocoryphus albomaculatus