Les Baumières
L'école de Bouresse s'est refait une jeunesse au cours de l'année 2016. Mise en pierre vue de la façade, changement des portes et fenêtres, inauguration de la plaque " Ecole publique les Baumières" en septembre dernier. Elle a retrouvé tout son cachet d'antan. Et même plus ! Les peintures murales ont été réalisées en 2013 et 2014, dans le cadre d'un chantier loisir, par des enfants de la commune, supervisés par Monique Mignère, fille de Mme Mignère, ancienne institutrice de l'école, très appréciée de tous. Tout un symbole !
L'école publique de Bouresse se porte bien avec un effectif constant (56 à la rentrée 2016), des enseignants et des parents d'élèves très dynamiques. Une troisième classe vient d'ouvrir en septembre 2017 après le réaménagement de l'étage de l'ancien logement de fonction.
Pas mal pour une petite commune de moins de 600 habitants ! (Bouresse, le 01/09/2017)
Ces bâtiments ont été construits entre 1884 et 1889 à partir d'une maison d'école acquise par la commune en 1873-1874. La mairie de Bouresse se trouvait alors dans la petite partie de droite. La cantine, à gauche, a été construite en 1944-1945 puis réaménagée en 1963 et enfin agrandie en 2015. La maison haute était le logement de fonction de l'instituteur. C'était l'école de garçons. Dans le canton de Lussac-Les-Châteaux, les communes de Bouresse et Persac furent les dernières à adopter la gémination des classes par un refut à l'unanimité du Conseil Municipal présidé par M. André Hubert, le 27 décembre 1942, alors qu'elle fut largement approuvée par les autres communes. Ce ne fut qu'au début des années soixante que garçons et filles furent enfin réunis. Craignait-on une baisse de qualité de l'enseignement, un problème de surveillance ? Il était pourtant prévu que dans chaque classe mixte, les garçons seraient assis devant, les filles, derrière. Aux récréations comme durant les séances de gymnastique et de travail manuel, filles et garçons seraient séparés. Alors, pourquoi craindre la mixité ! Au contraire, la présence dans la même classe de filles et de garçons ne pouvait que créer entre les élèves une émulation profitable au bon travail scolaire.
(Sources : Courrier de l'Inspection Primaire de Montmorillon du 16/12/1942 à M. le Maire de Bouresse)
***** P'tite balade du Pays Montmorillonnais à Bouresse
20 novembre 2016 
Comment les hommes et la faune sauvage cohabitent-ils ? Le Pays Montmorillonnais vient de nous proposer une nouvelle p'tite balade de qualité comme il en a le secret. Une balade à deux voix où l'on parle de plantes, d'animaux, de chasseurs, et même de loups... Bref, une balade très instructive ! 
Quelque part à Bouresse, sur la route de Brion, le long de la Forêt des Cartes. Les deux animateurs, Monique et Emmanuel, alternent faits historiques autour des droits féodaux et des pratiques de chasses ancestrales, et techniques de chasse (chasse à courre, chasse à l'aigle), de comptage (nécessaire pour évaluer les populations), moeurs des animaux. Ils nous confient même, à notre grand étonnement, que les loups se rapprochent et qu'ils ont déjà probablement un pied dans notre département... Nos balades en forêt vont-elles être compromises ? 
Comment un animal survit-il à l'hiver ? Comparez le pelage d'un chevreuil en été et en hiver ! La différence est vraiment incroyable : Très fin et même ras en été, le pelage d'hiver se gonfle pour mesurer près de 3 cm d'épaisseur. Des poils longs et creux servant d'isolant. Avec une telle fourrure, aucun risque d'avoir froid ! 
Les feuilles jonchent le sentier et les empreintes d'animaux sont dissimulées sous ce tapis multicolore. Emmanuel, de la Fédération de la chasse et de la faune sauvage nous présente alors différentes pattes d'animaux naturalisées (cerf, chevreuil et sanglier) ainsi qu'un bois de chevreuil en velours.(Les bois en velours ne tombent pas. Celui-ci a été prélevé sur un animal percuté par une voiture.) Les cervidés perdent leurs bois une fois par an, en automne. Ouvrez l'oeil, c'est la pleine saison ! 
Et pour finir, une dégustation de produits de saison fait maison : Pâté marmite de sanglier, tartine de confiture de cynorrhodon, biscuit à la farine de noisette et muffins aux fruits secs et quatre épices. Que des bonnes choses ! (Bouresse, 20/11/2016) 
