SandrinePhotos - Esprit Nature

Bouresse, de la Révolution au début du XXIème siècle
Bouresse dans la presse
23 janvier 1901 : Tirage au sort pour la formation de la classe 1900
Bastière 76
Dupré 36
Faideau 47
Huet 13
Laglaine 31
Lancereau 88
Lavril 2
Muzard 16
Renaud 3
Le tirage au sort a eu lieu à la mairie de Montmorillon, sous la présidence du sous-préfet, M. Joliet.
 À partir de 1804, chaque canton désignait par tirage au sort environ 1/3 de ses conscrits, parmi les hommes non mariés ou veufs, sans enfants, qui se devaient d'effectuer leur service militaire.
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13 décembre 1901 : Vol d'une couverture
"Dimanche soir, M. Portejoie marchand de vin à Persac s'arrêta au débit tenu par la dame Augris dans la commune de Bouresse.
Afin de préserver son cheval du froid, Portejoie lui mit sur le dos une couverture valant 9 francs
 environ. Quand il sortit de l'auberge, cette couverture avait été dérobée.
Il n'a pas été possible de retrouver le voleur." (Toutes mes amitiés à la famille Augris)
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25 décembre 1901 : Vol 
"M. Armand Alexandre, 77 ans, sabotier à Bouresse, vient de s'apercevoir qu'on lui avait dérobé, dans le tiroir de son buffet, une somme de 80 francs.
Ce vol paraît remonter au dimanche 15 décembre dernier. Ce jour-là, en effet, de 6 heure 1/2 à 9 heures du soir, M. Armand avait laissé sa maison seule et n'avait fermée à clef ni la porte d'entrée, ni le tiroir dans lequel il plaçait son argent.
L'auteur de ce vol n'a pas été retrouvé." 
(Amusant ! Les grands parents de mon mari ont habité quelques années plus tard dans la maison du sabotier ! )

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2 avril 1902 : Chute mortelle
"Le 2 avril, vers 5 heures 1/2 du soir, M. Pineau François, âgé de 62 ans, demeurant à Bouresse, en conduisant une charrette chargée de sacs de ciment et de chaux et attelée de 2 chevaux, est tombé sous les roues de son véhicule.
C'est M. Desbancs Émile, âgé de 37 ans, maçon au Peu, commune de Mazerolles, qui suivant à peu de distance le malheureux Pineau, s'est aperçu le premier de l'accident, en heurtant, sur la route, le corps de celui-ci.
Aux questions qu'il lui adressa, il ne reçut aucune réponse. Alors il se pencha vers lui, lui souleva la tête pour tenter d'arrêter le sang qui coulait adondamment d'une blessure à la base du crâne, et appela au secours.
M. Lavril Jules, âgé de 22 ans, boulanger à Gouex, et qui avait rencontré M. Pineau quelques instants avant la chute de celui-ci, accourut aux appels de M. Desbancs ; mais les soins que lui prodiguèrent ses deux concitoyens furent inutiles, le blessé ne donnait plus signe de vie.
On alla chercher M. le Maire de Mazerolles, qui fit transporter M. Pineau dans un local lui appartenant en attendant l'arrivée de la famille.
Le docteur Dupont, de Lussac, qui arriva peu après, déclara que la mort, causée par la fracture des os de la base du crâne et du temporal gauche, avait été instantanée, et que toute idée de crime devait être écartée.
Le défunt a été transporté dans la commune de Bouresse."
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6 mars 1903 : Grave accident
"Mercredi, Mme Luguenot, du Pont, ayant, pour servir des clients, laissé seule sa fille, la retrouva inanimée, tombée le visage dans un récipient où l'on avait lavé du linge.
M. Delagrave, de Bouresse, passant en automobile avec deux de ses amis, se mit gracieusement à la disposition des parents pour aller chercher le docteur Marchadier, qui, après deux heures de tractions rythmées de la langue, parvint à ramener la petite fille à la vie." (On apprend, quelques jours plus tard, que la fillette n'a pas survécu à cet accident.)
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24 août 1903 : Délit de chasse
"Le 11 juin dernier, le sieur Raffoux François, de Bouresse, a été vu chassant en temps prohibé sur le territoire de la commune de Queaux.
Coût : 50 francs d'amende et confiscation du fusil."
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27 octobre 1905 : Vol dans l'église
"Le 23 octobre dernier, vers 1 heure du matin, M. Calandré, curé à Bouresse, a constaté que des individus sur lesquels il n'a pu fournir aucun renseignement s'étaient introduits, durant la nuit, dans l'église, après avoir fracturé la porte de la sacristie, et ont dérobé une somme de 65 f. déposée dans un tabernacle.
La gendarmerie de Lussac, prévenue, a ouvert une enquête."
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4 février 1906 : Un centenaire
"On annonce la mort de M. Libron, né à Bouresse en 1802, par conséquent âgé de cent quatre ans.
M. Libron jouissait encore de la plénitude de ses facultés, et détails curieux, couchait sur une paillasse, sans draps, depuis une trentaine d'années." (La Semaine)
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15 avril 1906 : jeunes imprudents
"Deux jeunes enfants ayant trouvé une fusée voulurent y mettre le feu. L'un d'eux tenait l'explosif tandis que l'autre approchait de la mèche une allumette enflammée. Une détonation retentit subitement suivie aussitôt de cris de douleur poussés par les deux enfants que la poudre avait blessés.
Le médecin appelé aussitôt à donner ses soins aux petits imprudents déclara que l'amputation du pouce droit du jeune Giraud était nécessaire." (La Semaine)
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25 août 1906 : Violent incendie
"Le 25 août dernier, vers 1h. 1/2 du soir, pendant les "batteries", un incendie s'est déclaré à Fan, commune de Bouresse, dans un pailler appartenant à M. Boutineau François, métayer de Mme veuve Regnault, propriétaire à Verrières.
Activé par un vent violent, le feu ne tarda pas à atteindre deux autres paillers qui furent complètement détruits et un corps de bâtiment composé de trois écuries et d'un hangar, pour se communiquer enfin à deux tas de bois et de fumier, qui devinrent la proie des flammes.
Les pertes s'élèvent à 17.465 fr. et sont couvertes par une assurance à la "Mutuelle". On ignore la cause du sinistre." (La Semaine)
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24 mai 1908 : Elections municipales
M. Maurice Hubert est élu maire de Bouresse ; M. Mesmin Desvaux, son adjoint. 
(Liste réactionnaire)
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06 décembre 1908 : Un vol
"Le 23 novembre, vers 10 heures du matin, au moment où il se disposait à la foire de Verrières, M. Bastière Jean, journalier à Bouresse, constatait qu'une somme de 200 francs, composée de deux billets de banque, renfermés dans un porte-monnaie placé dans le tiroir de son armoire, lui avait été soustraite.
Le journalier pense que le vol dont il a été victime a dû être perpétré la veille, pendant son absence, entre 6 heures et 9 heures du soir.
Pour pénétrer dans l'immeuble, le voleur qui doit être au courant des habitudes de M. Bastière, s'est servi de la clef laissée, par celui-ci, sur le bord de l'imposte de la porte d'entrée.
Les gendarmes de Lussac ont ouvert une enquête." (La Semaine)
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06 juin 1909 : Vol
"Samedi dernier, vers 6 heures du soir, en rentrant de sa tournée habituelle, M. Montout Jean, épicier à la Grasse, commune de Bouresse, constatait que des malfaiteurs étaient entrés dans son immeuble, par une fenêtre ouvrant sur son jardin et située derrière sa maison. Ils avaient fouillé plusieurs tiroirs dont un a été ouvert à l'aide de pesées et s'étaient emparés d'une somme de 210 fr. composée de deux billets de 100 fr.
Les auteurs de ce vol sont inconnus.
Les gendarmes de Lussac, prévenus par M. le Maire de Bouresse, se sont transportés sur les lieux et ont ouvert une enquête." (La Semaine)
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16 octobre 1910 : Ruade
"Mlle Largeau Eugénie, chez M. Sillars Alexandre, à la Gailloche, rentrait une jument au pacage. La bête se mit à ruer et Mlle Largeau fut atteinte d'un coup de pied au menton.
La plaie, de quatre centimètres de longueur sur quinze millimètres de profondeur, a été soignée par M. le docteur Nurgeot, de Bouresse, qui a prescrit un repos de quinze jours.
Il y a assurance à la Mutuelle agricole du Poitou." (La Semaine) 
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5 novembre 1911 : Pailler incendié
"Dans l'après-midi du 29 octobre, vers 1 h. 1/2, un incendie s'est déclaré dans un pailler appartenant à M. Delage Alexandre, fermier à Lavaud, commune de Bouresse.
10000 kilos de paille, dont la moitié à M. le marquis de Campagne, propriétaire, ont été détruits.
Les causes de ce sinistre sont inconnues. Les pertes, estimées à la somme de 400 francs, sont couvertes par une assurance." (La Semaine)
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16 Février 1912 : Tentative de vol 
"Le 4 février, vers 16 heures, M. Prouteau Aimé, domestique à Bouresse, quittait son domicile avec sa famille, pour se rendre chez son père à Dives, commune de Verrières.
À son retour, le lendemain matin, vers 7 heures, le domestique constatait que, pendant son absence, des malfaiteurs avaient ouvert le contrevent d'une fenêtre, brisé un carreau et pénétré dans son domicile.
La serrure du tiroir de son armoire était forcée et celui-ci ouvert. Fort heureusement, M. Prouteau avait pris le soin d'emporter tout son argent, aussi les cambrioleurs en ont-ils été pour leurs frais. Ils devaient n'en vouloir qu'aux économies du domestique, car ils ont négligé le linge et plusieurs objets de valeur déposés dans cette armoire.
Les auteurs inconnus de ce cambriolage ne paraissent pas devoir être étrangers au pays et ont dû épier le départ de M. Prouteau pour le voler. Les gendarmes de Lussac ont ouvert une enquête." (La Semaine)
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14 décembre 1913 : Bibliothèque scolaire
"Nous avons le plaisir d'apprendre que sur la demande de M. le docteur Dupont, député de l'arrondissement, M. le Ministre de l'instruction publique vient d'accorder une concession de livres à la bibliothèque scolaire de Bouresse." (La Semaine)
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12 avril 1914 : Acte de probité
"Le 7 avril, Mme Muzard Florence, ménagère à Laleuf, commune de Bouresse, a trouvé sur la voie publique un porte-monnaie contenant une certaine somme qu'elle s'est empressée de déposer à la mairie où son propriétaire est venu le réclamé le jour-même.
Tous nos compliments à Mme Muzard Florence pour son acte de probité." (La Semaine)
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7 juin 1914 : Vagabond arrêté
"Le 31 mai, les gendarmes de Lussac ont mis en état d'arrestation le sieur Guillot Célestin, âgé de 61 ans, maçon, originaire de Souillans (Vendée).
Ce roulant, dépourvu de pièces d'identité, était en état de vagabondage." (La Semaine)
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18 juin 1916 : Accident mortel
"Le 8 courant, M. Pierre Joyeux, âgé de 69 ans, épicier en gros à Bouresse, étant venu à Poitiers faire des achats avec sa voiture attelée d'un cheval, repartit de cette ville vers 7 h.1/2 du soir par la route de Lussac. Le lendemain matin, vers 4 h.1/2, un jeune homme de Lhommaizé, M. Portelance et son camarade Joubert, allant à leur travail, trouvèrent près du Château de la Forge, sur le territoire de Lhommaizé, l'attelage de M. Joyeux renversé sur le milieu du chemin, dans une descente.
Le cheval, encore attelé, se débattait à terre. Au milieu des caisses de savon et de café, reposait le corps de M. Joyeux. Il était mort et avait la face contre terre.
Sa tête était emprisonnée dans son pardessus qu'il avait jeté sur sa tête, et qui formait capuchon, avec les guides qui lui passait autour du corps.
D'après l'enquête, il est évident que l'on se trouve en présence d'un accident. Peut-être M. Joyeux s'était-il endormi et, arrivé à la descente, la mécanique n'étant pas serrée, le cheval a cherché de la résistance sur le côté gauche du chemin, a fait passer les roues sur le talus, et la voiture versa. L'accident a dû se produire vers les 2 heures du matin." 
(La Semaine)
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20 mars 1920 : Incendie
Le 6 courant, vers 17 heures, un incendie a détruit un hangar chez M. Gibault Joseph, 54 ans, métayer à la Carte. On présume que l'incendie est dû à des étincelles qui se seraient échappées d'un petit fourneau allumé par un domestique, le jeune Fleury Lucien.
L'immeuble appartient à M. Fradin, propriétaire à Mazerolles.
Les pertes évaluées de 3 à 4000 francs sont couvertes par une assurance." (La Semaine)